Ces aliments peuvent être mortels, et la plupart d’entre nous l’avons dans la cuisine !

Certains sont toxiques, et d’autres sont dangereux en raison de leur forme. Voici les aliments avec lesquels vous devriez être prudent …

 

RHUBARBE

Les feuilles de rhubarbe contiennent de l’acide oxalique, ce qui provoque des calculs rénaux. Il faut environ 5 kilogrammes de cette plante pour qu’elle soit fatale, mais même des quantités beaucoup plus faibles peuvent causer de graves problèmes.

NOIX DE MUSCADE

La noix de muscade est en fait un hallucinogène, et la consommation de 5,5 grammes peut provoquer des crampes, et 8 grammes peuvent provoquer une crise. Si vous mangez de la muscade, elle peut conduire à une psychose.

PATATES

Combien de fois avez-vous acheté des pommes de terre avec la peau verte? Les glycoalcaloïdes, qui peuvent causer la diarrhée ou même un coma ou la mort, se trouvent dans la peau de la pomme de terre et des pommes de pousses vertes.

AMANDES

Il existe deux types d’amandes, douces et amères. Celles qui ont un goût amer contiennent des quantités élevées de cyanure d’hydrogène. 7-10 de ces amandes peuvent causer de graves problèmes chez les adultes et peuvent être mortelles pour les enfants.

THON

Le thon est dangereux, car il absorbe le mercure dans sa chair, et lorsque le mercure est ingéré, il sera soit éliminé par les reins, ou se logera dans le cerveau, où il peut faire beaucoup de dégâts. La FDA recommande aux femmes enceintes et aux enfants d’éviter le thon.

(source : eddenya)

Pourquoi vous ne devriez jamais manger du Tilapia ou d’autres poissons d’élevage ?

tilapia

Beaucoup de gens ont l’idée que manger du poisson serait une meilleure option que de manger du bacon pour la santé. Et la vérité est que c’est vrai… la plupart du temps! Le poisson est un aliment qui a  une faible teneur en gras, riche en protéines et offre toute une gamme de bienfaits pour la santé. Toutefois, étant donné ce que nous savons des poissons et de leur provenance aujourd’hui, nous pourrions avoir à réexaminer cette affirmation.

Le poisson peut être soit l’un des meilleurs aliments pour vous ou bien nuisible à votre santé selon l’endroit d’où il vient. Il y a un monde de différence entre un poisson pêché parmi les poissons sauvages et un poisson d’élevage. Les poissons d’élevage les plus courants sont: le saumon, le tilapia, le loup de mer, le poisson-chat et la morue.

Alors, pourquoi les poissons d’élevage seraient-ils toxiques pour notre santé? Quels sont les dangers de la consommation de poisson d’élevage? Nous répondons à toutes ces questions ci-dessous!

6 raisons pour lesquelles le Tilapia d’élevage est dangereux pour votre santé

1. Les études récentes ont montré que le Tilapia d’élevage peut provoquer de l’inflammation

Le tilapia d’élevage a toujours attiré beaucoup de consommateurs, non seulement parce qu’il est largement disponible, mais il est également très bon marché. Toutefois, avant d’aller acheter du Tilapia, vous voudrez peut-être connaître sa corrélation avec l’inflammation. Des études récentes ont conclu que la consommation de tilapia peut aggraver l’inflammation qui peut entraîner des maladies cardiaques, l’arthrite, l’asthme et un monde d’autres problèmes de santé graves. Les gens qui ont choisi de manger beaucoup de poisson pour obtenir leur dose d’oméga 3 et de réduire leur risque de crise cardiaque peuvent vouloir tenir le tilapia à distance. En fait, un scientifique de l’Université Wake Forest a trouvé que le potentiel inflammatoire du tilapia est bien supérieur à celui d’un hamburger ou de lard!

2. Le saumon d’élevage peut avoir au moins 10 fois plus de toxines causes de cancer que le  saumon sauvage

Cela peut probablement être attribué aux aliments qui sont utilisés pour nourrir les poissons d’élevage. Si vous saviez ce qui compose la nourriture donnée aux poissons d’élevage, vous seriez horrifié. Apparemment, les excréments de poulet est l’un des principaux ingrédients qui entrent dans l’alimentation des poissons d’élevage. Non seulement cela, mais les restes des abattoirs des porcs et des canards font également partie de la nourriture donnée aux poissons.

3. On a trouvé également de hautes concentrations d’antibiotiques et de pesticides dans les poissons d’élevage

D’où viennent les antibiotiques des poissons d’élevage? Les conditions de surpeuplement des exploitations piscicoles rendent le poisson plus sujet aux maladies. Pour les maintenir en vie, les propriétaires de ces élevages donnent des antibiotiques aux poissons pour limiter la maladie. Ils sont également traités avec des pesticides pour lutter contre les poux de mer. Les pesticides utilisés pour traiter ces poissons sont si mortels qu’ils ont tué des saumons sauvages qui ont été accidentellement en contact. Ces pesticides sont finalement rejetés dans l’océan où ils pénètrent tous les êtres et systèmes vitaux de la vie marine.

4. Les poissons d’élevage contiennent également  des nutriments de pauvre qualité

Beaucoup d’entre nous consommons du poisson dans l’espoir de bénéficier des avantages des oméga 3. Cependant, saviez-vous que les oméga 3 que l’on trouve dans les poissons d’élevage sont moins assimilables pour nous comparés aux poissons sauvages. Les poissons d’élevage ont également une faible teneur en protéines. Non seulement cela, mais du fait que les poissons d’élevage sont gardés dans des cages, ils ont tendance à être plus gras, et peuvent avoir une plus forte concentration d’oméga 6. Le problème si l’on consomme trop d’oméga 3 et d’oméga 6, c’est qu’ils peuvent provoquer une inflammation dans le corps.

5. Les quantités de dibutyline, un produit chimique utilisé dans les plastiques PVC sont 6 fois plus élevées chez les moules d’élevage que chez les moules sauvages

Le dibutyline est toxique et peut altérer la fonction du système immunitaire tout en contribuant à l’inflammation. Le dibutyline peut être la raison pour laquelle il y a une augmentation de l’asthme, l’obésité, les allergies et d’autres troubles métaboliques au cours des dernières années.

6. Les niveaux de dioxine sont 11 fois plus élevés dans le saumon d’élevage que dans le saumon sauvage

La dioxine est en fait un produit chimique très toxique qui peut contribuer au cancer et à d’autres complications. Le problème avec la dioxine est qu’une fois qu’elle entre dans notre système, cela peut prendre très longtemps avant d’en être débarrassé. La demi-vie de la dioxine est d’environ 7 à 11 ans.

Les crevettes d’élevage: les plus sales de tous les fruits de mer

Il existe beaucoup d’informations sur la valeur nutritive des crevettes, mais elles détiennent en fait le record du plus sale de tous les fruits de mer, explique Marianne Cufone, directeur de Food and Water Watch (Surveillance Aliments & Eau). Elle dit que c’est difficile à éviter car 90 % des crevettes vendues aux US sont importées. « Les crevettes importées sont livrées avec toute une foule de contaminants: les antibiotiques, les résidus de produits chimiques utilisés pour nettoyer les parcs, des saletés comme des poils de souris, de rats, et des morceaux d’insectes », dit Cufone. « Et je n’ai même pas parlé de choses comme le E. Coli qui ont été détectées dans les crevettes importées ».

Ceci est en partie dû au fait que moins de 2% de TOUS les fruits de mer importés (crevettes, crabes, poisson-chats, ou autres) sont inspectés avant d’être vendus, et c’est pourquoi il est d’autant plus important d’acheter des fruits de mer non importés.

Que manger à la place du Tilapia

Le poisson peut être un aliment extraordinaire pour renforcer la santé si vous choisissez du poisson sauvage. Les poissons gras comme le maquereau, les sardines et le hareng sont riches en Oméga 3 EPA et DHA et présentent des bienfaits incroyables pour la santé.

Si vous ne consommez pas de poissons gras, vous devriez consommer un supplément d’huile de poisson afin de bénéficier des bienfaits pour la santé des oméga 3 EPA et DHA.

Concernant le saumon, s’il vient du Pacifique ou de l’Alaska, il y a de grandes chances pour qu’il soit sauvage; si c’est du saumon de l’Atlantique, c’est presque toujours du poisson d’élevage.

(source : santé nutrition)

3 Aliments qu’il ne faut jamais consommer

De nos jours, il est extrêmement important de lire les étiquettes des produits alimentaires et de vérifier ce qu’on achète et qu’on mange. Certains aliments peuvent contenir des substances nocives pour la santé. En voici quelques-uns qu’il faut absolument éviter.

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Le pâté
La pire viande et la moins chère est celle qui est utilisée pour la fabrication du pâté. Environ 50% du pâté est fait d’eau, de graisse, de peaux, d’abats, d’amidon, de sel et d‘épices. Le pâté contient de grandes quantités de sel et de dextrose qui masquent le goût du sel.

Le pâté végétarien contient lui aussi des matières nocives pour la santé. Il est riche en huile végétale et le pourcentage de graisse est souvent plus élevé que celui de l’ordinaire.

Les substituts du chocolat
Le chocolat fait partie des aliments bénéfiques pour le corps car il contient du cacao, une substance riche en antioxydants. Ces derniers ralentissent le vieillissement des cellules et des phytonutriments qui peuvent augmenter le flux sanguin vers le cerveau, protéger les vaisseaux sanguins, améliorer l’humeur et la concentration.

Les produits qui ne disposent pas suffisamment de cacao, ne peuvent pas être déclarés comme du chocolat, mais comme substituts de chocolat. Ces produits contiennent plus de sucre et de cacao et à la place du beurre, ils utilisent principalement des graisses végétales hydrogénées ou de l’huile de palme.

Bien que le chocolat contienne environ 50% de sucre, en raison de sa haute teneur en gras, il ne provoque pas une réaction rapide à l’insuline.
Il est recommandé de consommer du chocolat avec une teneur élevée en cacao. La consommation du sucre devrait être limitée pour jouir d’une bonne santé.

Les produits au soja
Le soja contient beaucoup d’anti-nutriments tels que l’acide phytique qui empêche l’absorption des minéraux comme le zinc et le magnésium. Bien qu’ils soient riches en protéines de soja, ces produits contiennent aussi un inhibiteur de protéines. Si ces produits ne sont pas consommés de manière adéquate, ils risquent de provoquer des maladies dangereuses notamment chez les hommes. En effet, les hommes devraient éviter ces produits parce qu’ils réduisent la production de testostérone et augmentent la production d’autres hormones féminines.

(source : santé plus mag)

7 aliments que vous ne devriez jamais manger

Il y a des produits sur les étalages des supermarchés qui contiennent des ingrédients dont les noms rappellent ceux de produits dangereux. Les personnes qui travaillent dans l’industrie alimentaire refusent même de les manger car ils connaissent leur impact sur la santé.

Voici ce que ces personnes nous conseillent de ne jamais manger :

L’espadon

L’expert : Philip Landrigan, M.D., professeur en pédiatrie et professeur en médecine préventive à la Mount Sinai School of Medicine

Le problème : selon le Dr Landrigan, les femmes enceintes ou qui veulent tomber enceintes doivent éviter le mercure. L’espadon est l’un des poissons qui contient le plus de mercure, une neurotoxine qui peut entraver le développement des enfants et même causer des attaques cardiaques chez les adultes. En plus de son impact sur la santé, l’espadon est un poisson très prisé dont les méthodes de pêche sont discutables et causent la mort de tortues, d’oiseaux marins et de requins.

Les fraises non biologiques

L’expert : Robert Kenner, directeur de Food Inc. et fondateur de FixFood.org

Le problème : lors du tournage du film Food Inc. Kenner voulait filmer les fermiers entrain d’appliquer des pesticides dans leurs champs. Il dit que les travailleurs dans les champs portaient des combinaisons pour les protéger des émanations dangereuses des dizaines de pesticides appliqués sur les fraises. Cela montre à quel point les produits utilisés sont dangereux pour la santé. Il n’a finalement pas obtenu l’autorisation de filmer.

Le soda diète

L’expert : Isaac Eliaz, médecin en santé intégrative et fondateur de l’Amitabha Medical Clinic and Healing Center à Sebastopol en Californie.

Le problème : Le Dr Eliaz ne consomme pas et déconseille de consommer tout produit comme les sodas, les bonbons, les chewing-gums et les plats contenant des sucres artificiels ou des édulcorants comme le sucrose, l’aspartame, ou le neotame etc. les études faites sur ces édulcorants sont entourées de controverse et de conflits d’intérêts impliquant les fabricants. Les études indépendantes suggèrent que lorsque les édulcorants sont métabolisés par le système, ils peuvent causer des problèmes de santé en lien avec la prise de poids, les maladies neurologiques, les problèmes digestifs, les maux de tête, la dépression, le syndrome du côlon irritable et le cancer.

Les tomates en conserve

L’expert : Frederick vom Saal, Ph.D., professeur de sciences biologiques à l’Université du Missouri.

Le problème : la résine qui couvre l’intérieur des conserves contient du bisphénol-A (BPA), un œstrogène synthétique qui a été lié à des problèmes de fertilité, de maladies cardiaques, de diabète et d’obésité. Les études montrent que la quantité de BPA qui se trouve dans le corps des gens dépasse celle qui cause la non production de sperme ou celle qui cause des dommages sur les chromosomes des œufs des animaux. Choisissez des tomates dans des bouteilles en verre.

Les édulcorants

L’expert : Maria Rodale, PDG de Rodale Inc. et auteur d’Organic Manifesto

Le problème : ironiquement, il y a plein d’études scientifiques qui prouvent que la consommation de sucres artificiels est aussi dommageable pour votre ligne que le sucre régulier. Par exemple, une recherche de l’Université du Texas a trouvé que les souris qui sont nourries avec des édulcorants ont un niveau de sucre dans le sang plus haut que celles qui ne mangent pas d’aspartame, ce qui peut vous pousser à manger plus. En plus de leurs méfaits sur la santé, les scientifiques ont trouvé des traces d’aspartame dans l’eau traitée, ce qui pose un problème pour les poissons et les créatures marines. Selon Rodale, les édulcorants sont tout sauf naturels, ils ne sont pas biologiques, ils causent toutes sortes de maladies, sans oublier les fausses promesses de perte de poids et témoignent d’une vision de santé à court-terme.

Le popcorn à saveur de beurre cuit aux micro ondes

L’expert : Alexandra Scranton, directrice des sciences et de la recherche chez Women’s Voices for the Earth, une organisation à but non-lucratif qui s’occupe des problèmes environnementaux qui touchent spécifiquement les femmes.

Le problème : le diacétyle, un produit chimique utilise pour donner une saveur de beurre, est utilisé un peu partout, malgré le fait qu’il est tellement mauvais pour la santé, à tel point que plusieurs travailleurs des usines de fabrication de ce produit ont développé la maladie nommée « le poumon popcorn ». Après que les compagnies qui fabriquent ce popcorn ont eu vent de cela, elles ont commencé à remplacer le diacétyle par un autre produit qui finit par se transformer en diacétyle sous certaines conditions. Aucun de ces produits chimiques n’est mentionné sur les emballages car les saveurs sont protégées par le secret professionnel.

Le chocolat blanc

L’expert : Drew Ramsey, médecin et professeur assistant en psychiatrie à l’Université Columbia et co-auteur de The Happiness Diet

Le problème : le vrai bon chocolat noir n’est pas seulement une bonne gâterie mais représente aussi un stimulant pour le cerveau. L’ennui est que les bienfaits sur la santé du chocolat blanc sont nuls. Selon le dr. Ramsey, les données sur les bienfaits du chocolat noir sur la santé sont très positives grâce à la présence de phytonutriments qui augmentent le flux du sang vers le cerveau, protègent les vaisseaux sanguins et améliorent l’humeur et la concentration. Le chocolat blanc n’a aucun de ces bienfaits.

(source : santé naturelle)

Le sucre raffiné le plus doux de tous les poisons

Une multitude d’affections physiques et mentales courantes sont fortement liées à la consommation de sucre raffiné pur.

POURQUOI LE SUCRE EST-IL TOXIQUE POUR LE CORPS ?

En 1957, le docteur William Coda Martin a tenté de répondre à cette question :  quand un aliment est-il vraiment un aliment et quand est-il un poison ?  La définition du mot  « poison » d’après laquelle il travaillait était :  d’un point de vue médical : toute substance à laquelle est exposé le corps, substance ingérée ou développée à l’intérieur du corps, provoquant ou pouvant provoquer une maladie. D’un point de vue physique : toute substance inhibant l’activité d’un catalyseur, un catalyseur étant une substance mineure, une substance chimique ou un enzyme qui active une réaction.  Le dictionnaire donne une définition encore plus large du mot  « empoisonner » : « exercer une influence nocive ou dénaturer  » .

Le docteur Martin a classé le sucre raffiné dans la catégorie des poisons parce qu’on l’a dépourvu de ses forces vitales, de ses vitamines et de ses minéraux.  Ce qui reste se compose de glucides raffinés, purs. Le corps ne peut utiliser cet amidon et ce glucide raffiné que si les protéines, les vitamines et les minéraux qui ont été supprimés sont présents. La nature apporte ces éléments en quantité suffisante dans chaque plante pour métaboliser le glucide de chacune de ces plantes particulières.

Il n’y a aucun excédent pour des glucides supplémentaires. Un métabolisme incomplet du glucide provoque la formation de métabolite toxique comme l’acide pyruvique et de sucres anormaux possédant cinq atomes de carbone. L’acide pyruvique s’accumule dans le cerveau et le système nerveux et les sucres anormaux s’accumulent dans les globules rouges. Ces métabolites toxiques entravent la respiration des cellules. Elles ne peuvent pas obtenir suffisamment d’oxygène pour survivre et fonctionner normalement. A la longue, certaines cellules meurent. Ceci entrave le fonctionnement d’une partie du corps et c’est le début d’une maladie dégénérative.

Le sucre raffiné est mortel pour les êtres humains qui l’ingèrent parce que les seules choses qu’il apporte sont ce que les nutritionnistes décrivent comme des calories  « vides » ou  « dépouillées  » . Il lui manque les minéraux naturels qui sont présents dans la betterave à sucre ou la canne à sucre. De plus, prendre du sucre est pire que de ne rien prendre, parce que le sucre vide et prive le corps de vitamines et de minéraux précieux, en raison des exigences que sa digestion, sa désintoxication et son élimination imposent à notre système tout entier.

L’équilibre est si important pour notre corps que nous avons plusieurs façons de compenser le choc soudain d’une importante absorption de sucre. Des minéraux tels que le sodium (issu du sel), le potassium et le magnésium (issus des légumes), et le calcium (issu des os) sont mobilisés et utilisés lors de la transmutation chimique ; on produit des acides neutres qui tentent de ramener le facteur d’équilibre entre les liquides acides et alcalins du sang à un niveau plus normal.

La consommation quotidienne de sucre produit un excès permanent d’acidité, et il est nécessaire de puiser de plus en plus de minéraux au plus profond du corps pour tenter de corriger ce déséquilibre. En fin de compte, afin de protéger le sang, tant de calcium est puisé dans les os et les dents que ceux-ci se détériorent et qu’un affaiblissement général commence à se faire sentir. Un excès de sucre finit par affecter chaque organe du corps.

Au départ, il est emmagasiné dans le foie sous forme de glucose (glycogène). La capacité du foie étant limitée, une consommation quotidienne de sucre raffiné (au- delà de la quantité de sucre naturel nécessaire) fait bientôt gonfler le foie comme un ballon. Lorsque le foie est plein au maximum de sa capacité, l’excès de glycogène retourne dans le sang sous forme d’acides gras. Ceux-ci sont emmenés dans chaque partie du corps et emmagasinés dans les zones les plus inactives : le ventre, les fesses, les seins et les cuisses.

Lorsque ces endroits relativement inoffensifs sont complètement pleins, les acides gras sont alors répartis parmi les organes actifs, comme le cœur et les reins. Ceux-ci commencent à fonctionner au ralenti ; leurs tissus finissent par dégénérer et par se transformer en graisse. Le corps tout entier souffre de la diminution de leur capacité, et une tension artérielle anormale apparaît. Le système nerveux parasympathique est affecté ; et les organes qu’il gouverne, comme le cervelet, deviennent inactifs ou se paralysent. (On considère rarement la fonction cérébrale ordinaire comme aussi biologique que la digestion). Les systèmes circulatoires et lymphatiques sont envahis, et la qualité des globules rouges commence à changer. Il se produit une surabondance de globules blancs, et la création de tissus se ralentit.

La capacité de tolérance et d’immunisation de notre corps devient plus limitée, par conséquent nous ne pouvons pas réagir correctement face à des attaques sévères, que ce soit le froid, la chaleur, les moustiques ou les microbes.

Un excès de sucre a un effet très nocif sur le fonctionnement du cerveau. La clé d’une fonction cérébrale bien réglée est l’acide glutamique, composé vital que l’on trouve dans de nombreux légumes. Les vitamines B jouent un rôle majeur dans la décomposition de l’acide glutamique en composés antagonistes complémentaires qui provoquent une réaction de « continuation » ou de  « contrôle » dans le cerveau. Les vitamines B sont aussi fabriquées par des bactéries symbiotiques qui vivent dans nos intestins. Lorsque l’on consomme du sucre raffiné tous les jours, ces bactéries s’affaiblissent et meurent, et notre réserve en vitamines B descend très bas. Trop de sucre nous rend somnolents ; nous perdons nos facultés de calcul et de mémoire.

LE SUCRE : NOCIF POUR LES ÊTRES HUMAINS ET POUR LES ANIMAUX

Les marins naufragés qui n’ont mangé et bu que du sucre et du rhum pendant neuf jours ont sûrement souffert de certains aspects de ce traumatisme ; les récits qu’ils ont dû faire ont créé un gros problème de relations publiques pour les vendeurs de sucre.
L’incident s’est produit lorsqu’un vaisseau transportant une cargaison de sucre a fait naufrage en 1793. Les cinq marins survivants ont fini par être secourus après s’être sentis abandonnés pendant neuf jours. Ils étaient décharnés parce qu’ils ne s’étaient pas alimentés, n’ayant rien consommé d’autre que du sucre et du rhum.

Cet incident a incité l’éminent physiologiste français F. Magendie à réaliser une série d’expériences sur des animaux, dont il a publié les résultats en 1816. Lors de ces expériences, il a fait suivre aux chiens un régime alimentaire fait de sucre ou d’huile d’olive et d’eau. Tous les chiens ont dépéri et sont morts.

Les marins naufragés et les chiens des expériences du physiologiste français ont prouvé la même chose. Comme aliment régulier, prendre du sucre est pire que de ne rien prendre. De l’eau pure peut vous maintenir en vie pendant quelque temps. Du sucre et de l’eau peuvent vous tuer. Les êtres humains et les animaux sont « incapables de subsister en ne se nourrissant que de sucre » .

La mort des chiens dans le laboratoire du professeur Magendie a alerté l’industrie du sucre sur les risques des enquêtes scientifiques indépendantes. A partir de ce jour et jusqu’à aujourd’hui, l’industrie du sucre a investi des millions de dollars pour subventionner discrètement la science. On a engagé les plus grands noms de la science que l’argent pouvait acheter, dans l’espoir qu’ils pourraient un jour proposer quelque chose d’au moins pseudo- scientifique pour redorer l’image du sucre.

On a prouvé, cependant, que le sucre est un facteur majeur de détérioration des dents ; le sucre dans l’alimentation d’une personne provoque réellement un excès de poids ; la suppression de sucre dans des régimes a guéri certains symptômes de maladies universelles qui laissaient les patients très diminués, comme le diabète, le cancer et les maladies cardiaques. Sir Frederick Banting, celui qui a codécouvert l’insuline, a remarqué en 1921 au Panama que, parmi les propriétaires des plantations de sucre qui mangeaient de grandes quantités de leur produit raffiné, le diabète était chose courante.

Parmi les coupeurs de canne indigènes, qui ne faisaient que mâcher la canne brute, il ne vit pas de cas de diabète.

Cependant, les tentatives des fabricants de sucre en matière de relations publiques ont commencé en Grande-Bretagne en 1808 lorsque le Comité des Indes Occidentales a rapporté à la Chambre des Communes que l’on avait offert une récompense de vingt-cinq guinées à toute personne capable de proposer les expériences les plus  « satisfaisantes » pour prouver que le sucre non raffiné était bon pour nourrir et engraisser les bœufs, les vaches, les porcs et les moutons. La nourriture pour animaux dépend souvent des saisons, elle est toujours chère. Le sucre, à ce moment-là, était très bon marché. Les gens ne le consommaient pas assez vite.

Naturellement, en 1808, la tentative consistant à nourrir le bétail avec du sucre et de la mélasse fut un désastre en Angleterre. Lorsque le Comité des Indes Occidentales fit son quatrième rapport à la Chambre des Communes, un des membres du Parlement, John Curwin, rapporta qu’il avait essayé de nourrir des veaux avec du sucre et de la mélasse mais que cela avait échoué. Il suggéra que peut-être quelqu’un devrait réessayer en glissant discrètement du sucre et de la mélasse dans du lait écrémé. Si cela avait donné un résultat positif, vous pouvez être sûrs que les marchands de sucre des Indes Occidentales auraient répandu la nouvelle dans le monde entier. Après ce manque singulier de succès dans leur tentative de mettre du sucre dans les pâturages des vaches, les marchands de sucre des Indes Occidentales ont abandonné.

Doté d’une ardeur inébranlable pour augmenter la demande du marché vis-à-vis du produit agricole le plus important des Antilles, le Comité des Indes Occidentales en fut réduit à utiliser une tactique qui sert les vendeurs de sucre depuis presque 200 ans : des témoignages non pertinents et clairement stupides venant de très loin, des gens inaccessibles avec des sortes de références  « scientifiques » . Un ancien commentateur les a qualifiés de  « consciences soudoyées » .

Le comité de la Chambre des Communes avait tellement de mal à trouver des défenseurs locaux du sucre qu’il en a été réduit à citer un docteur de la lointaine ville de Philadelphie, chef de la récente rébellion coloniale américaine :  « On rapporte que le grand docteur Rush de Philadelphie a dit que le sucre contient plus de nutriments dans une même masse que n’importe quelle autre substance connue. » Dans un même temps, ce même docteur Rush prêchait que la masturbation était la cause de la folie ! Si on citait une affirmation aussi ambiguë que celle-ci, on peut être sûr qu’on ne trouverait aucun vétérinaire en Grande-Bretagne qui recommanderait le sucre pour soigner et nourrir les vaches, les porcs ou les moutons.

En préparant son mémorable volume, « Histoire de la nutrition », publié en 1957, le professeur B. V. McCollum (de l’Université Johns Hopkins), parfois qualifié de plus grand nutritionniste d’Amérique et certainement pionnier dans ce domaine, a passé en revue approximativement 200 000 brochures scientifiques publiées, répertoriant des expériences avec les aliments, leurs propriétés, leur utilisation et leurs effets sur les animaux et les hommes. Les documents couvraient la période allant du milieu du XVIIIesiècle jusqu’en 1940. A partir de ce grand répertoire d’enquêtes scientifiques, McCollum a choisi les expériences qu’il considérait comme significatives  « pour relater l’histoire du progrès en découvrant l’erreur humaine dans cette branche de la science de la nutrition. »

Le professeur McCollum n’a pas réussi à faire état d’une seule expérience sur le sucre scientifiquement contrôlée entre 1816 et 1940.
Malheureusement, nous devons nous rappeler que depuis toujours les scientifiques n’accomplissent peu de choses que s’ils ne sont pas parrainés. Les protocoles de la science moderne ont aggravé les frais de l’enquête scientifique.

Nous ne devons pas nous étonner lorsque nous lisons l’introduction de A History of Nutrition de McCollum et découvrons que  « L’auteur et les éditeurs remercient la Fondation pour la Nutrition, pour la subvention qu’elle leur a accordée afin de couvrir une partie des frais de publication de ce livre » . Vous pourriez demander : « Qu’est la Fondation pour la Nutrition ?  » L’auteur et les éditeurs ne vous le disent pas. Cela s’avère être une organisation pour les grands conglomérats vendeurs de sucre de l’industrie alimentaire, englobant la Compagnie américaine de Raffinage du Sucre, Coca-Cola, Pepsi-Cola, la société Curtis Candy, General Foods, General Mills, la société Nestlé, la société Pet Milk et Sunshine Biscuits – environ 45 sociétés en tout.

La chose la plus significative concernant le travail en 1957 de McCollum a peut-être été ce qu’il a laissé à l’écart : une œuvre antérieure monumentale décrite par un éminent professeur d’Harvard comme  » l’un de ces travaux de recherche mémorables, faisant que tout autre chercheur se mord les doigts de n’avoir jamais pensé à faire la même chose « . Dans les années 1930, un dentiste, également chercheur, de Cleveland, dans l’Ohio, le docteur Weston A. Price, a voyagé dans le monde entier – depuis les terres des Esquimaux jusqu’en Océanie, depuis l’Afrique jusqu’en Nouvelle Zélande. Son livre « Nutrition et dégénérescence physique : comparaison des régimes modernes et primitifs et de leurs conséquences »,  qui est illustré par des centaines de photographies, a été publié pour la première fois en 1939.

Le monde entier a servi de laboratoire au docteur Price. Sa conclusion dévastatrice, consignée avec des détails horrifiants région après région, était simple. Les gens vivant dans des conditions primitives soi-disant arriérées avaient une excellente dentition et jouissaient d’une excellente santé. Ils mangeaient des aliments naturels non raffinés issus de leur production locale. Dès que des aliments sucrés, raffinés, furent importés suite à un contact avec la  » civilisation « , la dégénérescence physique débuta d’une façon nettement observable en une seule génération.

Toute la crédibilité que peuvent avoir les vendeurs de sucre se base sur notre ignorance de travaux comme celui du docteur Price. Les fabricants de sucre ne cessent de faire des essais, d’avoir de l’espoir et de distribuer de généreuses bourses de recherche aux grandes écoles et aux universités ; mais les laboratoires de recherche ne proposent jamais rien de solide qui puisse être utilisé par les fabricants. Invariablement, les résultats des recherches sont mauvais.

» Allons vers le sauvage ignorant, examinons la façon dont il se nourrit et faisons preuve de sagesse « , a dit le professeur d’Harvard Ernest Hooten dans Apes, Men, and Morons [Des Singes, des Hommes et des Idiots].7  » Cessons de prétendre que les brosses à dents et le dentifrice sont plus importants que les brosses à chaussures et le cirage. Ce sont les aliments emmagasinés qui nous ont donné des dents solides.  »

Lorsque les chercheurs sont d’une ingratitude monstrueuse envers ceux qui les parrainent, et que cela se sait, cela devient gênant. En 1958, le Time magazine a rapporté qu’un biochimiste d’Harvard et ses assistants avaient travaillé sur des myriades de souris pendant plus de dix ans. La Fondation pour la Recherche sur le Sucre, SARL, avait apporté jusqu’à 57000 dollars pour financer ces travaux, destinés à découvrir comment le sucre provoque des caries et comment empêcher cela. Il a fallu dix ans aux chercheurs pour découvrir qu’il n’y avait aucune façon d’empêcher que le sucre ne détériore les dents. Lorsqu’ils ont communiqué leurs découvertes dans le Dental Association Journal [Journal de l’Association des Dentistes], leur source financière s’est tarie. La Fondation pour la Recherche sur le Sucre n’a pas renouvelé son soutien. Plus les scientifiques les décevaient, plus les vendeurs de sucre devaient compter sur les publicitaires.

LE SACCHAROSE : DE L’ÉNERGIE « PURE » A UN SACRE PRIX

Lorsque les calories sont devenues à la mode dans les années 1920, et que tout le monde apprenait à les compter, les vendeurs de sucre sont arrivés avec un nouveau boniment. Ils se vantaient du fait qu’il y avait 2500 calories dans 450 grammes de sucre. Un peu plus de 100 grammes de sucre devaient apporter 20 pour cent du quota journalier total.

« Si vous pouviez acheter toute l’énergie de vos aliments à un prix aussi bas que celui auquel vous achetez les calories dans le sucre », nous disaient-ils, « votre budget alimentaire pour l’année serait très bas. Si le sucre coûtait sept cents les 450 grammes, cela vous coûterait moins de 35 dollars pour toute une année. »

Une façon très bon marché de vous tuer.

« Bien sûr, nous ne nous nourrissons pas de façon aussi déséquilibrée, » ont-ils admis plus tard. « Mais ce chiffre sert à montrer du doigt à quel point le sucre est un aliment énergétique bon marché. Ce qui n’était autrefois qu’un luxe dont seuls quelques privilégiés pouvaient profiter est maintenant un aliment pour les gens les plus pauvres. »

Plus tard, les vendeurs de sucre ont clamé que le sucre était chimiquement pur, dépassant dans ce domaine le savon Ivoire, étant pur à 99,9 pour cent contre 99,44 pour cent pour le savon Ivoire. « Aucun aliment de notre alimentation quotidienne n’est plus pur, » nous a-t-on assuré.

Que voulaient-ils dire par pureté, en plus du fait indiscutable que toutes les vitamines, tous les minéraux, les sels, les fibres et les protéines avaient été enlevés dans ce processus de raffinage ? Et bien, les vendeurs de sucre ont présenté la pureté sous un jour nouveau.

« Vous n’avez pas à le trier comme des haricots, à le laver comme du riz. Tous les cristaux sont pareils. Son utilisation n’implique aucun gaspillage. Aucun os mutile comme dans la viande, aucun marc comme dans le café. »
« Pur » est un des adjectifs favoris des vendeurs de sucre parce que cela signifie une chose pour les chimistes et autre chose pour les simples mortels. Lorsqu’on étiquette le miel comme « pur », ceci signifie qu’il se trouve dans son état naturel (directement dérobé aux abeilles qui l’ont fabrique), sans avoir été frelaté avec du saccharose et sans qu’aucun résidu chimique nocif n’ait pu être vaporisé sur les fleurs.

Ceci ne signifie pas que le miel est dénué de minéraux tels que l’iode, le fer, le calcium, le phosphore ou de nombreuses vitamines. Le processus de purification que subissent la canne à dans les raffineries est si efficace que le sucre finit par être aussi pur sur le plan chimique que la morphine ou l’héroïne que possède un chimiste sur les étagères de son laboratoire. La vertu nutritionnelle que représente cette pureté chimique abstraite, les vendeurs de sucre n’en parlent jamais.

A partir de la première guerre mondiale, les vendeurs de sucre ont enrobé leur propagande dans un boniment préparatoire. « Les diététiciens connaissent la forte valeur nutritionnelle du sucre depuis longtemps, » disait un tract commercial des années 1920. « Mais il a fallu la première guerre mondiale pour qu’elle apparaisse clairement. La force énergétique du sucre atteint les muscles en quelques minutes et il était précieux d’en donner une ration aux soldats juste avant de lancer une attaque. » Les vendeurs de sucre nous rebattent les oreilles de la force énergétique du saccharose depuis des années parce qu’elle ne contient rien d’autre. Une énergie calorique et un goût qui crée une accoutumance : voilà ce que comporte le saccharose, et rien d’autre.

Tous les autres aliments contiennent des « plus » énergétiques. Tous les aliments contiennent quelques nutriments sous la forme de protéines, de glucides, de vitamines ou de minéraux, ou de tout cela à la fois. Le saccharose contient de l’énergie calorique, point.

L’apport « rapide » d’énergie que mettent en avant les vendeurs de sucre, qui pousse des soldats réticents à monter à l’assaut et fait grimper les enfants aux murs, se base sur le fait que le saccharose raffiné n’est pas digéré dans la bouche ou l’estomac mais passe directement dans les intestins et de là dans le sang. En plus, la vitesse avec laquelle le saccharose entre dans le sang fait plus de mal que de bien.

Une grande partie de la confusion publique au sujet du sucre raffiné est aggravée par le langage. Les sucres sont classés par les chimistes dans la catégorie des « glucides ».

Ce mot créé de toutes pièces signifie « une substance contenant du carbone avec de l’oxygène et de l’hydrogène ». Si les chimistes veulent employer ces termes hermétiques lorsqu’ils parlent entre eux dans leur laboratoire, c’est très bien. L’emploi du mot « glucide » en-dehors du laboratoire — en particulier dans l’étiquetage des aliments et le jargon publicitaire — pour décrire à la fois des grains de céréales naturels, complets (qui sont un aliment principal de l’humanité depuis des milliers d’années) et le sucre raffiné par l’homme (qui est une drogue fabriquée et un poison majeur de l’humanité depuis seulement une centaine d’années) est manifestement pernicieux. Ce genre de confusion rend possible les balivernes prêchées par les vendeurs de sucre pour faire croire aux mères anxieuses que leurs petits ont besoin de sucre pour survivre.

En 1973, la Fondation pour l’Information sur le Sucre a placé des publicités d’une page entière dans les magazines nationaux. En réalité, les annonces étaient des rétractations déguisées qu’ils ont été obligés de faire lors d’une retraite stratégique faisant suite à une lutte interminable avec la Commission Fédérale du Commerce, au sujet d’une campagne publicitaire antérieure affirmant qu’une petite dose de sucre avant les repas « freinerait » l’appétit. « Vous avez besoin de glucides. Et il s’avère alors que le sucre est le glucide le plus savoureux. » Vous pourriez aussi bien dire que tout le monde a besoin de liquide chaque jour. Il s’avère alors que beaucoup de gens trouvent que le Champagne est le liquide le plus savoureux.

Combien de temps l’Union Chrétienne Antialcoolique des Femmes laisserait le lobby de la liqueur s’en tirer indemne avec ce slogan ?

L’emploi du mot « glucide » pour décrire le sucre est délibérément trompeur. Depuis que l’on a exigé un meilleur étiquetage des propriétés nutritionnelles sur les emballages et les boîtes de conserve, les glucides raffinés tels que le sucre sont mis dans la même catégorie que les glucides qui peuvent être raffinés ou pas. Les différents types de glucides sont ajoutés les uns aux autres pour obtenir le nombre total de glucides. Ainsi, l’étiquette a pour effet de cacher la teneur en sucre à l’acheteur sans méfiance.

Les chimistes ajoutent à la confusion en employant le mot « sucre » pour décrire tout un groupe de substances qui sont similaires mais pas identiques.
Le glucose est un sucre que l’on trouve généralement avec d’autres sucres, dans les fruits et les légumes. C’est un élément clé du métabolisme de toutes les plantes et de tous les animaux. Un grand nombre de nos aliments principaux se transforment en glucose dans notre corps. Le glucose est toujours présent dans notre sang, et on l’appelle souvent « sucre du sang ».
Le dextrose, aussi appelé « sucre du maïs », est tiré de façon synthétique de l’amidon. Le fructose est le sucre des fruits. Le maltose est le sucre du malt. Le lactose est le sucre du lait. Le saccharose est du sucre raffiné fabriqué à partir de la canne à sucre et de la betterave à sucre.

Le glucose a toujours été un élément essentiel du sang humain. L’ajout de saccharose est quelque chose de nouveau dans l’histoire de l’homme. Employer le mot « sucre » pour décrire deux substances qui sont loin d’être identiques, qui ont des structures chimiques différentes et qui affectent le corps de façon profondément différente, aggrave la confusion.

Cela rend possible davantage de balivernes de la part des vendeurs de sucre qui nous disent combien le sucre est important en tant que composant essentiel du corps humain, comment il s’oxyde pour produire de l’énergie, comment il se métabolise pour produire de la chaleur, etc.

Ils parlent du glucose, bien entendu, qui est fabriqué dans notre corps.
Cependant on est amené à croire que les fabricants parlent du saccharose qui est fabriqué dans leurs raffineries. Lorsque le mot « sucre » peut désigner aussi bien le glucose de votre corps que le saccharose de votre Coca-Cola, c’est formidable pour les vendeurs de sucre mais ce n’est pas marrant pour tous les autres.

On a embobiné les gens pour qu’ils pensent à leur corps comme ils pensent à leur compte-chèques. S’ils s’imaginent que leur taux de sucre dans le sang est bas, ils sont conditionnés pour tirer des sucreries et des sodas à des distributeurs automatiques, afin d’augmenter leur taux de sucre dans le sang. En réalité, ceci est la pire chose à faire.

Le taux de glucose dans le sang a tendance à être bas parce qu’ils sont adeptes du saccharose. Les gens qui renoncent à leur penchant pour le saccharose et qui le suppriment découvrent que leur taux de glucose dans le sang redevient normal et se stabilise.

Depuis la fin des années 1960, des millions d’Américains sont revenus à une alimentation naturelle.

Un nouveau type de magasin, le magasin d’aliments naturels, a encouragé beaucoup de gens à fuir les supermarchés. Une alimentation naturelle peut contribuer à vous faire retrouver la santé. De nombreuses personnes, par conséquent, en sont venus à assimiler le mot « naturel » au mot « sain ». Les vendeurs de sucre ont alors commencé à pervertir le mot « naturel » afin de tromper le public.

  • « Fabriqué à partir d’éléments naturels », nous disent les vendeurs de sucre à la télévision, produit après produit. On n’accentue pas le mot « à partir de » à la télévision. On le devrait. Même le sucre raffiné est fabriqué à partir d’éléments naturels. Cela n’a rien de nouveau. Les ingrédients naturels sont la canne et la betterave.

Mais ce mot « à partir de » ne suggère guère que 90 pour cent de la canne et de la betterave ont été enlevés. On pourrait aussi faire la publicité pour l’héroïne en affirmant qu’elle est fabriquée à partir d’éléments naturels. Le pavot d’opium est aussi naturel que la betterave à sucre. C’est l’usage que l’homme en fait qui en fait ce qu’il est.

Si vous voulez éviter le sucre au supermarché, il n’y a qu’un seul moyen. N’achetez rien sauf si l’étiquette indique en gros : « Sans sucre ajouté ». L’emploi du mot « glucide » en tant que mot « scientifique » pour désigner le sucre est devenu une stratégie de défense classique chez les vendeurs de sucre et beaucoup de médecins qui en font l’apologie. C’est leur dispositif de sécurité.

BIEN ASSOCIER LES ALIMENTS

Que ce soit des céréales sucrées ou des pâtisseries et un café noir au petit déjeuner, que ce soit des hamburgers et du Coca-Cola au déjeuner ou le dîner « gastronomique » complet du soir, d’un point de vue chimique, l’alimentation d’un Américain moyen est une formule qui garantit des gargouillis et des troubles de l’estomac.

A moins que vous n’ayez pris trop d’insuline et, que dans un état de choc insulinique, vous n’ayez besoin de sucre comme antidote, presque personne n’a jamais de bonne raison de consommer du sucre seul. Les hommes ont besoin de sucre comme de la nicotine dans le tabac. En avoir un besoin maladif est une chose — en avoir réellement besoin en est une autre. Depuis les temps de l’empire perse jusqu’à aujourd’hui, on s’est généralement servi du sucre pour relever la saveur d’autres aliments et de boissons, comme ingrédient dans la cuisine ou comme condiment sur la table. Laissons pour l’instant de côté les effets connus du sucre (à long terme et à court terme) sur le système tout entier et concentrons-nous sur les effets du sucre pris en association avec d’autres aliments quotidiens.

Lorsque votre grand-mère vous avertissait que des gâteaux sucrés avant les repas « gâcheraient votre souper », elle savait de quoi elle parlait. Son explication aurait pu ne pas satisfaire un chimiste mais, de même que de nombreux axiomes traditionnels issus de la loi mosaïque sur la nourriture kascher et la séparation des aliments dans la cuisine, de telles règles se basent sur des années d’expériences et d’erreurs et elles ont tendance à être absolument exactes.

La plupart des recherches modernes en matière d’association d’aliments sont une découverte laborieuse des choses que votre grand-mère considérait comme allant de soi.

Tout régime entrepris dans le seul but de perdre du poids est dangereux, par définition. Dans l’Amérique du XXe siècle, on parle de l’obésité comme d’une maladie et on la traite en tant que telle. L’obésité n’est pas une maladie. Ce n’est qu’un symptôme, un signe, un avertissement indiquant que votre corps ne fonctionne pas correctement.

Suivre un régime pour perdre du poids est aussi stupide et dangereux que prendre de l’aspirine pour soulager un mal de tête avant d’en connaître la cause. Se débarrasser d’un symptôme c’est comme débrancher une alarme. La cause première reste intacte.

Tout régime entrepris dans un but autre que celui de retrouver la santé parfaite de votre corps est dangereux. De nombreuses personnes ayant des kilos en trop sont sous-alimentées. (Le docteur Curtis Wood souligne ce point dans son livre de 1971, « Trop gros mais sous-alimenté ». Manger moins peut aggraver cet état, sauf si l’on se préoccupe de la qualité des aliments au lieu de ne se soucier que de leur quantité.

De nombreuses personnes — y compris des docteurs — supposent que si l’on perd du poids, on perd de la graisse. Il n’en va pas nécessairement ainsi. Tout régime mettant tous les glucides dans la même catégorie des dangereux. Tout régime ne prenant pas en compte la qualité des glucides et ne faisant pas la distinction cruciale entre les glucides naturels, non raffinés, comme, les céréales complètes et les légumes, et les glucides raffinés par l’homme comme le sucre et la farine blanche, est dangereux. Tout régime incluant du sucre raffiné et de la farine blanche, quel que soit le nom « scientifique » qu’on leur donne, est dangereux.

Supprimer le sucre et la farine blanche et les remplacer par des céréales complètes, des légumes et des fruits de saison, voilà le cœur de tout régime naturel sensé. Changer la qualité de vos glucides peut changer la qualité de votre santé et de votre vie. Si vous mangez des aliments naturels de bonne qualité, la quantité a tendance à se réguler d’elle-même. Personne ne va manger une demi-douzaine de betteraves à sucre ou une caisse entière de cannes à sucre. Et quand bien même, ce sera moins dangereux que quelques grammes de sucre.

Toutes les sortes de sucres — les sucres naturels, tels que ceux que l’on trouve dans le miel et les fruits (le fructose), tout comme le sucre blanc raffiné (le saccharose) — ont tendance à bloquer la sécrétion des sucs gastriques et à avoir un effet inhibiteur sur le métabolisme naturel. Les sucres ne sont pas digérés dans la bouche, comme les céréales, ou dans l’estomac, comme la chair animale.

Lorsqu’on les consomme seuls, ils passent dans l’intestin grêle après avoir rapidement traversé l’estomac. Lorsqu’on les consomme avec d’autres aliments — peut-être de la viande et du pain dans un sandwich — l’estomac les retient pendant un moment. Le sucre contenu dans le pain et le Coca-Cola reste là aux côtés du hamburger et du petit pain, attendant que ces derniers soient digérés. Pendant que l’estomac s’occupe de la protéine animale et de l’amidon raffiné du pain, le surcroît de sucre garantit presque à coup sûr une rapide fermentation acide, vu les conditions de chaleur et d’humidité qui existent dans l’estomac.

Un morceau de sucre dans votre café après votre sandwich suffit à faire fermenter tout ce qui se trouve dans votre estomac. Un soda avec un hamburger surfit à transformer votre estomac en distillerie. Du sucre dans vos céréales — que vous les achetiez déjà sucrées dans le paquet ou que vous rajoutiez le sucre vous-même — garantit presque à coup sûr une fermentation acide.

Depuis le commencement du monde, on a observé des lois naturelles, dans les deux sens du terme, lorsqu’il s’agissait d’associer des aliments différents. On a observé des oiseaux qui mangeaient des insectes à un certain moment de la journée et des graines à un autre moment.

D’autres animaux ont tendance à manger un seul type d’aliment à la fois. Les animaux carnivores consomment leur protéine toute crue et à l’état brut.
En Orient, la coutume est de manger le yang avant le yin. De la soupe de miso (protéine de la graine de soja fermentée, du yang) au petit déjeuner ; du poisson cru (encore une protéine yang) au début du repas ; puis vient le riz (qui est moins yang que le miso et le poisson) ; et ensuite les légumes qui sont ying. Si vous mangez un jour avec une famille japonaise traditionnelle et si vous ne respectez pas cet ordre, les Orientaux (si ce sont vos amis) vous corrigeront courtoisement mais fermement.

La loi observée par les Juifs orthodoxes interdit de nombreuses associations d’aliments dans un même repas, elle interdit en particulier d’associer la viande et les produit laitiers.

Des ustensiles spéciaux pour les repas à base de produits laitiers et des ingrédients différents pour les repas à base de viande renforcent ce tabou à la source même de l’alimentation qu’est la cuisine.

L’homme a appris très tôt dans ce domaine ce que de mauvaises associations d’aliments pouvaient faire au corps humain. Lorsqu’il avait mal à l’estomac parce qu’il avait associé un fruit cm à des céréales, ou du miel à du porridge, il n’attrapait pas une pastille antiacide. Il apprenait à manger autrement. Lorsque la gloutonnerie et les excès devinrent monnaie courante, on invoqua des codes et des commandements religieux qui allaient à leur encontre. La gloutonnerie est un péché capital dans la plupart des religions ; mais il n’existe aucun avertissement ou commandement religieux spécifique à l’encontre du sucre raffiné parce que l’abus de sucre — comme l’abus de drogues — n’est apparu sur la scène mondiale que bien des siècles après la publication des livres saints.

« Pourquoi devons-nous accepter comme normal ce que nous trouvons chez une race d’êtres humains malades et affaiblis ? » demande le docteur Herbert M. Shelton.

« Devons-nous toujours considérer comme normales les pratiques alimentaires actuelles des hommes civilisés ?…

Selles fétides, selles molles, selles compactes, selles granuleuses, beaucoup de flatulences, colite, hémorroïdes, sang dans les selles, avoir besoin de papier toilette est devenu presque normal . »

Lorsque les amidons et les sucres complexes (comme ceux contenus dans le miel et les fruits) sont digérés, ils se décomposent en sucres simples appelés « monosaccharides », qui sont des substances utilisables — des nutriments.

Lorsque les amidons et les sucres sont consommés ensemble et subissent une fermentation, ils se décomposent en dioxyde de carbone, en acide acétique, en alcool et en eau. A part l’eau, tous ces éléments sont des substances inutilisables — des poisons.

Lorsque les protéines sont digérées, elles se décomposent en acides aminés, qui sont des substances utilisables — des nutriments. Lorsqu’on consomme des protéines avec du sucre, elles se putréfient ; elles se décomposent en une variété de ptomaïnes et leuœmaïnes, qui sont des substances inutilisables — des poisons.

La digestion enzymatique des aliments les prépare a être utilisés par notre corps. La décomposition bactérienne les rend impropres à être utilisés par notre corps. Le premier processus nous apporte des nutriments ; le second nous apporte des poisons.

Une grande partie de ce qui passe pour être une alimentation moderne est obsédée par le calcul quantitatif. On traite le corps comme un compte-chèques. Déposez des calories (comme vous déposez des dollars) et retirez de l’énergie.

Déposez des protéines, des glucides, des graisses, des vitamines et des minéraux — en quantité équilibrée — et le résultat doit être, théoriquement, un corps en bonne santé.

Aujourd’hui, les gens se disent en bonne santé s’ils sont capables de sortir de leur lit, d’aller au bureau et de pointer. S’ils en sont incapables, ils appellent le docteur pour obtenir des indemnités maladie, une hospitalisation ou une cure de repos le tout, depuis une journée de paye sans travailler jusqu’à un rein artificiel, aux frais du contribuable.

Mais quel intérêt si les calories et les nutriments théoriquement indispensables sont consommés tous les jours, et si pourtant cette accumulation d’aliments choisis au hasard, en vitesse, à l’heure du casse-croûte, fermente et se putréfie dans l’appareil digestif ? A quoi bon remplir le corps de protéines, seulement pour qu’elles se putréfient dans le canal gastro-intestinal ? Les glucides qui fermentent dans l’appareil digestif sont transformés en alcool et en acide acétique, et non en monosaccharides faciles à digérer.

« Pour que l’on puisse tirer une valeur nutritive des aliments consommés, il faut qu’ils soient faciles à digérer, » a averti Shelton il y a des années. « II ne faut pas qu’ils pourrissent. »

Bien sûr, le corps peut se débarrasser des poisons grâce à l’urine et aux pores ; la quantité de poison contenue dans l’urine constitue une indication de ce qui se passe dans l’intestin. Le corps développe bien une tolérance à ces poisons, tout comme il s’adapte peu à peu à la consommation d’héroïne. Mais, dit Shelton, « l’inconfort dû à l’accumulation de gaz, la mauvaise haleine, et les odeurs fétides et désagréables sont aussi indésirables que les poisons ».

LE SUCRE ET LA SANTÉ MENTALE

A l’âge des ténèbres, on enfermait rarement les âmes dérangées parce qu’elles avaient perdu la tête. Un tel enfermement a commencé au siècle des Lumières, après que le sucre fut passé de l’ordonnance de l’apothicaire à la recette du confiseur. « Le grand internement des fous », ainsi que le qualifie un historien, 10 a commencé à la fin du XVIIe siècle, après que la consommation de sucre en Grande-Bretagne fut passée en 200 ans d’une pincée ou deux dans un tonneau de bière, ça et là, à plus de deux millions de livres par an. A cette époque, à Londres, les médecins avaient commencé à observer et à répertorier les signes physiques incurables et les symptômes du « blues du sucre ».

Pendant ce temps, lorsque les consommateurs de sucre ne manifestaient pas de symptômes physiques incurables évidents et que les médecins étaient perplexes sur le plan médical, on ne décrétait plus que les patients étaient ensorcelés, mais plutôt qu’ils étaient fous, déments, caractériels.
Paresse, fatigue, débauche, mécontentement parental — un seul de ces problèmes a suffi à faire enfermer des personnes de moins de vingt-cinq ans dans les premiers hôpitaux psychiatriques parisiens. Tout ce qu’il fallait pour être incarcéré était une plainte émanant des parents, de proches ou du tout-puissant prêtre de la paroisse. Des nourrices avec leurs bébés, des jeunes filles enceintes, des enfants attardés ou mentalement déficients, des personnes âgées, des paralytiques, des épileptiques, des prostituées ou des fous furieux — toute personne que l’on ne voulait plus voir dans les rues était mise à l’écart. L’hôpital psychiatrique, méthode de contrôle social plus éclairée et plus humaine, a succédé à la chasse aux sorcières et aux hérétiques.

Médecins et prêtres faisaient le sale travail de balayage des rues en échange de faveurs royales.

Au départ, lorsqu’on a créé l’Hôpital Général à Paris par décret royal, un pour cent de la population de la ville a été enfermé. Depuis cette époque et jusqu’au XXe siècle, comme la consommation de sucre n’a cessé d’augmenter — en particulier dans les villes — le nombre de gens mis à l’écart à l’Hôpital Général a fait de même. Trois cents ans plus tard, on peut transformer les « personnes ayant des troubles de l’affectivité » en automates ambulants, en contrôlant leur cerveau avec des psychotropes.

Aujourd’hui, les pionniers de la psychiatrie orthomoléculaire, comme les docteurs Abram Hoffer, Allan Cott, A. Cherkin ainsi que le docteur Linus Pauling, ont confirmé que la maladie mentale est un mythe et que les troubles de l’affectivité peuvent simplement être le premier symptôme de l’évidente incapacité du système humain à gérer le stress causé par la dépendance au sucre.

Dans la Psychiatrie orthomoléculaire, le docteur Paulin écrit : « Le fonctionnement du cerveau et des tissus nerveux dépend de la vitesse des réactions chimiques de façon plus sensible que le fonctionnement d’autres organes et tissus. Je crois que la maladie mentale est en majeure partie due à une vitesse anormale des réactions, vitesse déterminée par la constitution génétique et le régime, ainsi qu’à des concentrations moléculaires anormales de substances essentielles… Il se peut que le choix des aliments (et des médicaments), dans un monde qui est en train de connaître de rapides changements scientifiques et technologiques, soit souvent loin d’être le meilleur. »

Soigner la schizophrénie par la méga vitamine B3, le docteur Abram Hoffer note : « On conseille aussi aux patients de suivre un bon programme alimentaire en réduisant le saccharose et les aliments riches en saccharose. »

Des recherches cliniques sur des enfants hyperactifs et psychotiques, ainsi que sur des enfants présentant des lésions cérébrales et des difficultés d’apprentissage, montrent : « Un nombre anormal de diabétiques dans la famille — c’est-à-dire des parents et des grands-parents qui ne peuvent pas assimiler correctement le sucre ; une occurrence anormalement fréquente d’un faible taux de glucose, ou d’une hypoglycémie fonctionnelle chez les enfants eux-mêmes, ce qui indique que leur système ne peut pas assimiler correctement le sucre ; une dépendance à une importante quantité de sucre dans le régime de ces mêmes enfants incapables de l’assimiler correctement.
« Une investigation dans les habitudes alimentaires de patients décrétés schizophrènes révèle que le régime qu’ils ont choisi est riche en bonbons, sucreries, gâteaux, café, boissons caféinées, et aliments préparés avec du sucre. Ces aliments, qui stimulent les glandes surrénales, devraient être éliminés ou sérieusement réduits. »

L’avant-garde de la médecine moderne a redécouvert ce que les humbles sorcières avaient appris il y a fort longtemps en étudiant minutieusement la nature.

« En plus de vingt ans de travail en psychiatrie », écrit le docteur Thomas Szasz, « je n’ai jamais connu de psychologue clinicien qui rapporte, en se basant sur un test de personnalité, que le sujet est une personne normale, saine d’esprit. Alors que certaines sorcières auraient pu survivre à une épreuve très dure, aucun « fou » ne survit aux tests psychologiques… il n’existe aucun comportement ni aucune personne qu’un psychiatre moderne ne puisse pas de façon plausible diagnostiquer comme anormal ou malade. »

II en était ainsi au XVIIe siècle. Une fois que l’on avait fait venir le docteur ou l’exorciste, on faisait pression sur lui pour qu’il fasse quelque chose.
Lorsqu’il essayait mais ne réussissait pas, le pauvre patient devait être mis à l’écart. On dit souvent que les chirurgiens enterrent leurs erreurs. Les médecins et les psychiatres les mettent à l’écart ; ils les enferment.
Dans les années 1940, le docteur John Tintera a redécouvert l’importance vitale du système endocrinien, en particulier des glandes surrénales, dans la « pathologie mentale » – ou « ramollissement du cerveau ».

Parmi 200 cas suivant un traitement contre l’insuffisance (le manque d’une sécrétion hormonale adéquate de la corticosurrénale ou un déséquilibre entre les hormones sécrétées par cette glande), il a découvert que ses patients se plaignaient souvent des mêmes choses que les personnes dont le système était incapable d’assimiler correctement le sucre : fatigue, nervosité, dépression, appréhension, besoin maladif de sucreries, incapacité à tenir l’alcool, incapacité à se concentrer, allergies, tension artérielle basse. Le blues du sucre !

Le docteur Tintera a finalement insisté pour que tous ses patients se soumettent à un test de tolérance au glucose (TTG) de quatre heures afin de découvrir s’ils étaient ou non capables d’assimiler correctement le sucre. Les résultats ont été si effarants que les laboratoires ont vérifié à deux fois leurs méthodes, s’excusant alors pour ce qu’ils considéraient comme des lectures incorrectes. Les courbes basses et plates trouvées chez de jeunes adolescents perturbés les stupéfièrent. Ce test de laboratoire n’avait auparavant été effectué que sur des patients dont les résultats physiques laissaient penser qu’ils souffraient de diabète.

La définition que donne Borland de la schizophrénie (la démence précoce de Bleuer) contient l’expression « souvent diagnostiquée pendant l’adolescence ou peu de temps après », et plus loin, au sujet de l’hébéphrenie et de la catatonie, « apparaissant peu de temps après le début de la puberté ».

Il pourrait sembler que. ces états apparaissent ou s’aggravent lors de la puberté, mais en fouillant dans le passé du patient, on trouvera souvent des signes qui étaient présents à la naissance, au cours de la première année de la vie, à l’âge préscolaire et durant l’école primaire. Chacune de ces périodes a son propre tableau clinique caractéristique. Ce tableau s’accentue souvent à la pubescence et c’est souvent pour cette raison que les responsables scolaires se plaignent de délinquance juvénile ou de résultats décevants.

Un test de tolérance au glucose à n’importe laquelle de ces périodes pourrait alerter les parents et les médecins et pourrait éviter les innombrables heures et les petites fortunes passées à chercher dans le psychisme de l’enfant et l’entourage familial des déséquilibres plus ou moins importants dans le développement émotionnel de l’enfant moyen.

Le négativisme, l’hyperactivité et un refus obstiné de la discipline sont des signes essentiels pour au moins effectuer les tests en laboratoire les plus indispensables : analyse d’urine, numération globulaire et le test de tolérance au glucose de cinq heures. On peut effectuer un TTG sur un jeune enfant à raide du microscope sans trop traumatiser le patient. En fait, j’insiste pour que ces trois tests soient systématiques chez tous les patients, avant même de se pencher sur leur passé médical ou de les examiner.

Dans presque tous les débats sur la dépendance à la drogue, l’alcoolisme ou la schizophrénie, on affirme qu’il n’y a pas de type d’individu précis destiné à devenir la proie de ces afflictions. De façon presque universelle, on déclare que tous ces individus sont immatures sur le plan émotionnel.
Notre objectif est depuis longtemps de persuader chaque médecin, qu’il soit axé sur la psychiatrie, la génétique ou la physiologie, de reconnaître qu’un type d’individu endocrine est impliqué dans la majorité de ces cas : l’individu souffrant d’une insuffisance corticosurrénale.

Tintera a publié plusieurs journaux médicaux mémorables. A maintes reprises, il a souligné que l’amélioration, le soulagement, l’atténuation ou la guérison « dépendaient du rétablissement du fonctionnement normal de l’organisme tout entier ». Ce qu’il prescrivait en premier comme traitement c’était un régime. A maintes reprises encore, il a dit que « l’on n’insisterait jamais assez sur l’importance du régime ». Il a interdit de façon radicale et définitive de prendre du sucre sous toutes ses formes.

Tandis que le Portugais Egas Moniz recevait le prix Nobel pour avoir inventé la lobotomie comme traitement contre la schizophrénie, la récompense par Tintera allait être un harcèlement et une attaque acharnée de la part des pontifes des syndicats de médecins. Alors que la nette responsabilité du sucre, affirmée par Tintera, dans ce que l’on appelait la « schizophrénie » pouvait se limiter aux journaux médicaux, on a laissé ce docteur tout seul, on l’a ignoré. On pouvait le tolérer — s’il restait dans le domaine qui lui avait été attribué, l’endocrinologie. Même lorsqu’il suggéra que l’alcoolisme était lié aux glandes surrénales qui avaient été abîmées par un excès de sucre, on l’a laissé tout seul ; parce que les médecins avaient décidé qu’ils ne pouvaient rien tirer de l’alcoolisme si ce n’est de l’exaspération, ils ont accepté de laisser ce problème aux Alcooliques Anonymes. Cependant, lorsque Tintera a osé suggérer dans un magazine de vulgarisation qu’« il est ridicule de parler de différentes sortes d’allergies alors qu’il n’en existe qu’une seule sorte, qui correspond à la détérioration des glandes surrénales… par le sucre », on n’a pas pu continuer à l’ignorer.

Les allergologues en ont payé les pots cassés. Des personnes souffrant d’allergies s’amusaient depuis des années avec de grandes histoires d’allergies exotiques — n’importe quoi, depuis les plumes de cheval jusqu’aux queues de homard. Puis arrive quelqu’un qui tient un tout autre discours : supprimez-leur le sucre et tenez-les en éloignés. Peut-être que la mort prématurée de Tintera à l’âge de cinquante-sept ans en 1969 a permis à la profession médicale d’accepter plus facilement des découvertes qui avaient jadis semblé aussi avant-gardistes que la thèse médicale orientale pourtant toute simple de la génétique et du régime, thèse du yin et du yang.

Aujourd’hui, les docteurs du monde entier répètent ce que Tintera a annoncé il y a des années : on ne devrait laisser personne, mais vraiment personne, à aucun endroit et à aucun moment, entreprendre ce que l’on appelle un  » traitement psychiatrique « , tant qu’un test de tolérance au glucose n’a pas été pratiqué pour découvrir si la personne peut assimiler correctement le sucre.

La médecine dite préventive va plus loin et suggère que, puisque nous pensons qu’il nous suffit d’avoir au départ des glandes surrénales solides pour assimiler correctement le sucre, pourquoi attendre qu’elles nous donnent des preuves et des signes de faiblesse ? Débarrassez-vous de ce fardeau maintenant en éliminant le sucre sous toutes ses formes, en commençant par le soda gazeux que vous tenez à la main.

On croit vraiment rêver lorsqu’on jette un coup d’œil sur ce qui passe pour être l’histoire de la médecine. Au fil des siècles, on a brûlé vives des âmes agitées parce qu’on les disait ensorcelées, on en a exorcisé parce qu’on les disait possédées, on en a enfermé parce qu’on les disait démentes, on en a torturé parce qu’on les disait victimes de folie masturbatoire, on en a soigné en psychiatrie parce qu’on les disait atteintes de psychoses, on a pratiqué une lobotomie chez certaines parce qu’on les disait schizophrènes. Combien de patients auraient-ils écouté si le guérisseur du coin leur avait dit que la seule chose dont ils souffraient était le blues du sucre ?

(source : santé – nutrition)

10 aliments fabriqués en Chine qui sont pleins de plastique, de pesticides et de produits chimiques cancérigènes

Voici une liste de 10 produits alimentaires illégaux en provenance de Chine que nous vous conseillons de réfléchir à deux fois avant d’acheter. Vous n’avez pas idée de combien de substances dangereuses peuvent contenir ces aliments importés de l’autre côté de l’océan.

          1.   Œufs d’imitation : Des sites chinois ont publié des vidéos sur comment faire plus de 70 $ de gain par jour en produisant et en vendant de faux œufs. Les produits chimiques qui sont nécessaires pour leur production sont « l’acide alginique, le potassium l’aluminium, la gélatine, le chlorure de calcium, de l’eau et de la couleur artificielle.

          2.   Faux lait maternisé : En 2004, 47 personnes ont été accusées de produire du faux lait maternisé qui a mené à la mort de dizaines d’enfants à Fuyang en Chine, a rapporté CBS News. La formule contenait très peu de nutriments, elle avait probablement été faite de craie.

         3.    Poisson tilapia : Letilapia est un poisson d’élevage en Chine. Ces poissons sont parmi les pires poissons, les plus toxiques et les plus malsains. Un poisson tilapia mangent de tout, c’est-à-dire tout ce qu’il y a dans le fond de la pisciculture pleine de déchets. 80% du Tilapia en Amérique vient de Chine.

         4.    Jus de pomme : 50% du jus de pomme vendus aux États-Unis provient de la Chine. La Chine est le pays qui produit le plus de pesticides dans le monde et ils n’ont pas commencé à régler le problème des résidus de pesticides et de produits chimiques dans leurs aliments.

         5.    De la boue vendue comme étant du poivre noir : Un vendeur de marché dans la province de Guangdong en Chine a recueilli de la boue locale et l’a vendue comme du poivre noir et du poivre blanc. Son excuse pour justifier la vente de ces articles était que « la boue ne tuera personne. »

         6.    Poulet : De nombreux experts de l’hygiène alimentaire sont préoccupés par la qualité du poulet provenant de la Chine, car c’est le pays où la grippe aviaire et les maladies d’origine alimentaires sont fréquentes.

         7.    Fausses nouilles de patates douces : Une usine dans la ville de Zhongshan en Chine a produit au moins 5,5 tonnes de fausses nouilles. En 2011, les gens ont commencé à se plaindre que ce qui était supposé être des nouilles de patates douces avait un goût étrange. Une enquête plus poussée a trouvé que les nouilles étaient composées de maïs avec une encre industriel utilisé pour leur donner une couleur pourpre, et de paraffine.

         8.    De la viande de bœuf faite de porc : Étant donné que la viande de porc est moins chère en Chine, certains restaurants l’ont vendue à la place du bœuf en la transformant. Ils ont utilisé un agent de vitrage  pour faire « mariner » la viande. Le produit peut provoquer un « empoisonnement lent, des difformités, et même le cancer. »

         9.    L’ail chinois : L’ail de Chine est pulvérisé avec des produits chimiques plus abondamment, ce qui laisse à l’ail un arrière-goût désagréable, celle d’une concoction chimique.

       10.   Les  faux petits pois : En 2005, on a trouvé sur le commerce de faux petits pois et ils peuvent encore être commercialisés aujourd’hui. Ces faux pois ont été faits avec des pois mange-tout, des haricots de soja, du colorant vert et du métabisulfite de sodium (une substance chimique qui est utilisée comme agent de blanchiment et comme agent de conservation). Ce colorant est interdit car il peut causer le cancer, ainsi que l’inhibition de la capacité naturelle du corps à absorber le calcium.

(source : eddenya)

8 des pires aliments pour votre corps

Beaucoup de gens pensent qu’une alimentation saine repose sur un certain nombre de calories à consommer chaque jour. Mais en vérité, ce qui est sain n’est pas juste la quantité que vous mangez mais la qualité des aliments et la façon respectueuse dont ils sont produits. Ci-dessous, découvrez quelques-uns des pires aliments que vous puissiez mettre dans votre corps – vous serez certainement surpris par certains !

1. Le popcorn aux micro-ondes

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Les travailleurs des usines de popcorn micro-ondes ont effectivement développé une forme extrêmement rare de cancer du poumon par l’inhalation de fumées. Si ce n’est pas une raison suffisante pour éviter ces produits, en voici une autre : la doublure des sacs contient de l’acide perfluoro-octanoïque (PFOA), une substance qui a été liée à plusieurs autres formes de cancer et à l’infertilité. De plus, les popcorn micro-ondes sont chargés de mauvaises graisses et de sodium. Les popcorns faits à la maison à l’air chaud peuvent effectivement être un aliment sain, croyez-le ou pas, donc, mieux vaut vous en tenir à cela pour vos soirées, ou mieux encore, choisissez des noix, des amandes, des raisins secs, etc.

2. Les pommes non bio

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L’année dernière, les pommes ont remporté l’honneur douteux d’être le produit le plus chargé en pesticides. Comme elles ne sont pas très résistantes aux parasites, les pommes ont tendance à être pulvérisées davantage. Elles sont également traitées avec des pesticides qui prolongent leur durée de vie. Si vous êtes un amoureux de la pomme, toujours, toujours achetez du bio – ou alors, n’en achetez pas du tout. Votre corps vous remerciera!

3. Les sodas

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Plusieurs études ont directement lié la consommation des sodas aux maladies cardiovasculaires, au cancer, à la dépression, à l’obésité – et la liste est longue. Les sodas light ne sont pas en reste non plus.

4. Les chips

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De nombreuses marques de chips contiennent des quantités inimaginables de sodium et de gras – un seul sachet individuel peut souvent dépasser la valeur admise pour une journée. Mais le plus important n’est pas seulement la valeur nutritionnelle – les chips contiennent aussi des acrylamides, un produit chimique qui entraîne un risque accru de plusieurs formes de cancer et l’infertilité. Vous pouvez les trouver également dans les frites.

5. Les tomates en conserve

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En plus d’être beaucoup moins bonnes que les vraies tomates fraîches, bio, les tomates en conserve procurent le « piquant » supplémentaire de bisphénol A (BPA) dans la doublure de leurs boîtes. C’est la substance dont sont faits les cauchemars : le BPA a été lié à des anomalies fétales, les maladies cardiaques, l’obésité, le diabète, les problèmes de thyroïde, et même le cancer. Il a été interdit dans la fabrication des biberons et les interdictions globales sont en cours d’examen à l’échelle nationale. (A savoir qu’on l’a remplacé par du bisphénol S qui serait plus dangereux). Vous pouvez trouver jusqu’à 50 mcg de la substance à partir des tomates en conserve ; leur acidité les rend plus difficiles à conditionner que la plupart des produits, c’est pourquoi il est difficile de lui trouver une alternative saine. Votre meilleure option est donc de les éviter. Tenez vous-en aux tomates fraîches bio, ou à la rigueur, au tomates conservées dans des pots en verre.

6. Le céleri non bio

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Le céleri non bio est le plus sale de tous les légumes – le Groupe de Travail de l’Environnement a concocté des douzaines et des douzaines de différents pesticides dans le céleri non bio. Comme pour les pommes, choisissez du céleri bio, ou abstenez-vous.

7. Le lait aux hormones artificielles

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De nombreux agriculteurs donnent à leurs vaches des hormones artificielles afin qu’elles produisent plus de lait – c’est bon pour leur chiffre d’affaires, mais pas si bon pour notre santé. Ces hormones élèvent les taux d’une autre hormone, l’IGF-1, qui est l’un des facteurs d’augmentation des cancers chez les humains.

8. La margarine

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Si la margarine n’avait pas de colorant alimentaire, elle serait d’une belle nuance de gris. De plus, bien que la margarine soit souvent considérée comme une version saine du beurre (il n’y a pas de cholestérol, non?) c’est aussi une source épouvantable de gras trans – ce qui, en fait, augmente votre taux de cholestérol. Voici donc votre bonne excuse pour vous tourner vers le ghee, l’huile de noix de coco, ou bien sûr, l’huile d’olive!

(source : santé – nutrition)

Les 10 aliments les plus cancérigènes

La déclaration « tout provoque le cancer » est devenue une hyperbole populaire, que certaines personnes utilisent comme fourrage rhétorique pour excuser leurs propres échecs alimentaires et mode de vie. Mais la vérité est que effectivement, de nombreux produits alimentaires ordinaires ont été démontrés scientifiquement pour augmenter le risque de cancer.

Voici les 10 aliments cancérigènes les plus malsains que vous ne devriez plus jamais manger ou vraiment très rarement :

1/ Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) : Malheureusement, les OGM sont présents dans la production agroalimentaire, plus spécifiquement dans la plupart des dérivés alimentaires à base de maïs, de soja, de riz et de colza. Cependant, vous pouvez les éviter en vérifiant qu’il y a l’étiquette sans OGM, et en consommant les aliments qui sont produits naturellement sans la biotechnologie. Signalons que, l’Union Européenne fixe à 0,9 % le seuil d’OGM qu’un produit alimentaire européen peut contenir sans qu’on doive le signaler sur l’étiquette.

2/ Viandes transformées : Les viandes transformées, y compris les charcuteries, bacon, saucisses et hot-dogs, contiennent des conservateurs chimiques qui les font paraître fraîches et appétissantes, mais qui peuvent aussi causer le cancer. Le nitrite de sodium et le nitrate de sodium ont été liés pour augmenter de manière significative le risque de cancer du côlon et d’autres formes de cancer, alors assurez-vous de ne choisir que des produits sans nitrate.

3/ Pop-corn au micro-onde : A première vue ça a l’air d’être pratique, mais ces sacs de popcorn au micro-ondes sont remplis de produits chimiques qui sont provoquent non seulement l’infertilité, mais aussi le cancer du foie, des testicules et du pancréas. L’Environmental Protection Agency (EPA) reconnaît qu’il y a de l’acide perfluorooctanoïque (PFOA) dans les doublures de sacs de pop-corn au micro-ondes comme « probablement » cancérogène, et plusieurs études indépendantes ont lié le produit chimique à l’origine des tumeurs. Faites plutôt cuire votre pop-corn vous-même avec la méthode ancienne qui est à la poêle. Ça vous coûtera moins cher et vous éviterez de vous intoxiquer.

4/ Boissons gazeuses : Les boissons gazeuses sont connues pour leur capacité à rafraîchir et à redonner de l’énergie. Mais bien qu’elles disposent de ces bienfaits, elles ne sont pas pour autant bénéfiques pour la santé. Tout comme les viandes transformées, on a démontré que les boissons gazeuses causent le cancer. Chargées de sucre, de produits chimiques alimentaires, et de colorants, elles acidifient le corps et nourrissent les cellules cancéreuses.

5/ Boissons et aliments diététiques : Pire que les boissons gazeuses, les boissons ainsi que les aliments diététiques présentent un risque accru de certaines formes de cancer. Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA), plus de 20 études de recherches différentes avaient trouvé que l’aspartame, l’un des édulcorants artificiels les plus courants, provoque une série de maladies, y compris des anomalies congénitales et le cancer. Le sucralose (Splenda), la saccharine et d’autres édulcorants artificiels ont également été associés à l’apparition du cancer.

6/ Farines blanches raffinées : Un ingrédient commun dans les aliments transformés, mais son excès de teneur en glucides est un grave sujet de préoccupation. Une étude publiée dans la revue Cancer Epidemiology, avait trouvé que la consommation régulière de glucides raffinés a été liée à une augmentation de 220 pour cent dans le cancer du sein chez les femmes.

7/ Sucres raffinés : les sucres raffinés ont tendance à augmenter rapidement les niveaux d’insuline et nourrissent la croissance des cellules cancéreuses.

8/ Aliments conventionnels : Beaucoup de gens pensent qu’ils mangent sain quand ils achètent des pommes, du raisin, des fraises dans les épiceries. Mais à moins que ces fruits soient biologiques ou vérifiés pour être sans pesticides, ils pourraient être un risque majeur de cancer. L’Environmental Working Group (EWG) a constaté que jusqu’à 98 pour cent de tous les produits conventionnels, sont contaminés par les pesticides cancérigènes.

9/ Saumon d’élevage : Le saumon d’élevage est un autre aliment fortement cancérigène, selon le Dr David Carpenter, directeur de l’Institut pour la santé et l’environnement à l’Université d’Albany. Selon son évaluation, le saumon d’élevage ne ​​manque pas seulement de vitamine D, mais il est souvent contaminé par des produits chimiques cancérigènes, les PCB (biphényles polychlorés), des pesticides et des antibiotiques.

10/ Huiles hydrogénées : Elles sont couramment utilisées pour conserver les aliments transformés et les garder stables pouur la conservation. Mais les huiles hydrogénées modifient la structure et la flexibilité des membranes cellulaires dans l’organisme, ce qui peut conduire à un grand nombre de maladie comme le cancer. Certains fabricants procèdent à l’élimination progressive de l’utilisation des huiles hydrogénées et les remplacent par d’autres alternatives plus sûres, mais les acides gras trans sont encore largement utilisés dans les aliments transformés.

(source : santé – nutrition)

Aliments irradiés : c’est de pire en pire

L’ionisation des aliments est aujourd’hui complètement passée dans les mœurs. En Europe on s’en méfie un peu mais la plupart des grands pays producteurs de denrées alimentaires ne voient pas d’autre moyen que l’irradiation des aliments pour commercer sans risque sanitaire, avec les autres pays du monde. Sauf que le risque sanitaire existe bel et bien et quelques expériences inquiétantes indiquent qu’il faudrait être un peu plus scrupuleux. En France ou en Europe, les autorités ont été alertées sur ce sujet, mais comme on ne voit pas d’autre solution, le débat ne progresse pas. Pendant ce temps, nous avalons des fruits et légumes sans vitamines et des nouvelles molécules qui se créent ici ou là et dont nous ne savons pas grand-chose.

Depuis un bon nombre d’années, on pratique la méthode de l’ionisation afin de détruire les micro-organismes et insectes dans les fruits et légumes, entre autres. Cette technique consiste à passer les fruits et légumes aux rayons gamma d’une source radioactive, (cobalt 60 ou césium 137, ou rayons X ou faisceaux d’électrons à très haute énergie). Ce procédé a par ailleurs pour effet de ralentir le mûrissement, inhiber la germination et, mieux, donner aux aliments une apparence de fraîcheur éternelle… Une aubaine pour les transports longues distances et le stockage de longue durée.

Par contre, l’irradiation « explose » pratiquement toutes les vitamines (A, B1, B6, B12, C, E, K, PP et acide folique….) et elle altère le goût en raison des transformations chimiques par radiolyse, jusqu’à quelquefois un léger goût de rance caractéristique.

Avez-vous déjà acheté des abricots secs ?

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi ces derniers sont toujours aussi orange alors qu’ils sont supposés être… secs ? C’est l’irradiation ou bien un traitement au soufre qui a permis à l’abricot de conserver sa couleur orangée, là où un abricot sec bio a viré carrément au brun… tout en restant délicieux.

L’ionisation serait inoffensive. Un vieux doute !

Le cas des aliments pour chats australiens pose question : l’irradiation des aliments pour animaux y a longtemps été obligatoire ; pourtant, en 2008, la firme Orijen a dû retirer du marché ses aliments destinés aux chats, en raison des troubles neurologiques graves relevés sur de nombreux chats nourris avec ces aliments copieusement irradiés. Une trentaine en sont morts. Du coup, l’obligation d’irradiation a été ensuite levée.

Quels risques pour l’homme ?

Même si l’irradiation des aliments ne les rend pas radioactifs, de nombreux scientifiques s’interrogent sur de possibles risques de cancérogénèse et de mutagénèse. En effet l’ionisation des aliments peut faire apparaître dans ceux-ci des composés appelés cyclobutanones, qu’on ne trouve jamais dans les aliments non ionisés. De très nombreuses études scientifiques ont montré que chez l’homme ces composés créent des dommages aux cellules et aux gènes.

Enfin, après exposition aux rayons gamma on obtient d’autres composés dits de radiolyse tels que des radicaux libres, du benzène ou du toluène : ces composés sont connus pour favoriser l’apparition de cancers, et de maladies cardio-vasculaires… Les radicaux libres, quant à eux, sont très réactifs et cherchent naturellement à se recombiner. Soit ils se recombinent de manière à reconstituer la molécule originelle, soit de manière aléatoire, formant ainsi des produits néoformés (cancérogènes).

Entre trop et pas assez, la marge est étroite

Si nous prenons l’exemple du botulus, tant redouté dans l’ancienne marine marchande car mortel, une irradiation insuffisante tuerait les micro-organismes précurseurs qui annoncent la dangerosité de l’aliment par des odeurs suspectes, mais n’atteindrait pas le botulus lui-même. Ceci rendrait le dosage insuffisant encore plus dangereux que l’absence de traitement. Mais comme nous l’avons vu, une irradiation trop importante pour une sécurité totale, en plus de rendre les aliments complètement morts et vidés de leurs éléments vitaux, les rend répulsifs à la consommation. Inutile de dire que le réglage optimum s’avère donc assez « pifométrique » pour chaque cas.

L’irradiation chez nous et chez les autres

Une soixantaine de pays autorisent l’ionisation, et plus de trente pays la pratiquent. On assiste à une véritable explosion du nombre des installations d’irradiation dans les pays à fort développement (Chine, Inde, Mexique, etc.), tandis que les États-Unis signent des accords bilatéraux spécifiques pour l’échange de produits irradiés.

Au niveau européen, environ 20 000 tonnes ont été irradiées en 2002, qui sont passées à environ 40 000 tonnes en 2003 – deux fois plus. Depuis on ne sait pas… On sait seulement que l’Allemagne irradie 10 fois moins que la France. Quant aux contrôles, en prenant l’exemple de l’année 2007, il y avait eu en Allemagne 3 744 échantillons testés qui avaient révélé 1,47% de fraude, pendant qu’en France où le laxisme en matière de contrôle semble être la règle, il y avait eu seulement 117 échantillons prélevés révélant 5,13% de fraude – les gouvernements français successifs préfèrent mobiliser le contrôle des fraudes sur le bio….

Dans l’Union européenne, deux directives déterminent la liste des produits pour lesquels l’irradiation est autorisée : herbes aromatiques séchées, épices et condiments végétaux. Il y a par ailleurs obligation d’étiquetage : un logo existe pour informer le consommateur, mais qui le connaît ? Le logo du nucléaire semblerait plus approprié et plus clair pour tous, non ?.

Les aliments qui ont subi cette irradiation doivent aussi présenter la mention « Traité par ionisation » ou « Traité par rayonnement ionisant » sur leur étiquetage. Mais ce n’est pas le cas d’autres pays qui exportent leurs produits ionisés dans la plus grande opacité pour le consommateur.

Que dit la loi en France ?

Il y a environ 3 000 tonnes d’aliments irradiés chaque année en France. Le dernier rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) sur l’irradiation des aliments, en 2007, prétend que cette technologie nucléaire est sans danger. S’ajoutent bien sûr les aliments irradiés importés des 34 états non membres de l’UE qui pratiquent l’irradiation. Parmi ceux qui ont autorisé l’irradiation d’un nombre élevé de produits, on peut citer l’Afrique du Sud, le Brésil, la Turquie, les USA, le Ghana, la Fédération de Russie, l’Inde, le Mexique et la Croatie.
Huit états membres de l‘Union européenne autorisent l’irradiation d’aliments autres que les trois catégories spécifiées par l’Europe : la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni, la Tchéquie, la Hongrie et l’Italie. Ainsi la France autorise l’irradiation de nombreux produits supplémentaires : oignon, ail, échalote, légumes et fruits secs, flocons et germes de céréales pour produits laitiers, farine de riz, gomme arabique, volaille, cuisses de grenouilles congelées, sang séché et plasma, crevettes, ovalbumine, caséine et caséinates (additifs alimentaires).

Roland Desbordes (président de la CRIIRAD) rapporte :
« Dernièrement, nous avons pu repérer la mention « Pasteurisation à froid » sur certains jus de fruits vendus à la terrasse des cafés. Cette appellation (autorisée aux Etats-Unis) désigne le traitement par « rayonnements ionisants » mais elle est illégale en France… Il s’agit visiblement d’une traduction littérale de l’étiquette par des intermédiaires peu au courant de la législation. Nous avons alerté la DGCCRF (la répression des fraudes) à ce sujet, lors d’un entretien que nous avons eu avec eux début janvier. Cela n’avait même pas attiré leur attention et ils ont été totalement désarmés par notre interrogation ! »

Selon le Collectif contre l’irradiation des aliments, le problème, c’est que « de façon générale, les contrôles au stade de la commercialisation sont incohérents, disparates, variant d’une année à l’autre et d’un pays à l’autre, et sans règles communes, ce qui rend une réelle évaluation quasiment impossible ».

La libre circulation des marchandises au sein de l’espace Shengen facilite évidemment les dérives.

Conclusion: même si l’étiquetage est obligatoire, le consommateur a peu de moyens de savoir si un aliment a été irradié.

Quelles actions sont menées ?

  • En 2005, le Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures (MDRGF) a manifesté devant des usines d’ionisation des aliments avant de donner une conférence sur ce problème.
  • La même année, la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD ) a lancé une campagne « Pas de radioactivité dans nos assiettes » assortie d’une pétition. Ils se sont fait entendre au niveau européen, retardant ainsi l’adoption de la nouvelle réglementation autorisant le commerce international des aliments dits « contaminés par des radionucléides artificiels ». Hélas, en 2006, toute la procédure fut accélérée et est parvenue à son terme l’année suivante.
  • En 2007, le Collectif français contre l’irradiation des aliments interpella quatre commissaires européens et quatre ministres français, en s’appuyant sur sa lecture critique du rapport de l’Afssa et sur des questions à la DGCCRF. Seul Michel Barnier, le ministre de l’Agriculture de l’époque, a répondu. Il n’a cependant apporté aucune réponse concrète.
  • En 2010, plus de 35 associations écologistes ont fait parvenir une lettre ouverte aux parlementaires européens, leur demandant de « réellement évaluer l’ensemble des risques liés à l’irradiation des aliments ».
  • En 2014…..toujours rien à l’horizon ! On prêche dans le désert…

(source : alternative santé)

Un rhumatologue de Grenoble recommande d’arrêter tous les produits laitiers pour se débarrasser des tendinites, arthrites et autres sciatiques

Pour en finir avec tendinites, arthrites, sciatiques, ostéoporose, le Docteur Poinsignon interdit les produits laitiers, presque toutes les céréales, et la cuisson à haute température. Il prône le retour à une « diététique ancestrale ».

Dans le petit déjeuner du Docteur Poinsignon, vous ne trouverez aucun produit laitier. Pour ce rhumatologue grenoblois, le lait animal, de vache en particulier, ne serait pas adapté à notre espèce. Il serait tout à fait inutile et même dangereux pour l’être humain. Jean-Pierre Poinsignon affirme que le fameux calcium laitier est un mythe inventé par l’industrie. Par contre, les très nombreuses protéines de croissance contenues dans le lait de la vache encrasseraient notre système immunitaire et pourraient participer au développement de cancers chez l’homme.

Le Dr Poinsignon interdit également les céréales « modernes ». Le blé serait devenu « un monstre génétique » indigeste à force de sélections et manipulations humaines. Le riz par contre retournerait toujours à sa forme d’origine. Enfin, le rhumatologue proscrit les cuissons à « haute température », c’est à dire au dessus de 110 degrés. Trop cuire tuerait les vitamines, et engendrerait des combinaisons de molécules inassimilables par notre organisme, les « molécules de Maillard ». Fini la bonne croûte du pain !

Jean-Pierre Poinsignon recommande donc le retour à une « diététique ancestrale« , c’est à dire avant l’élevage, avant l’agriculture, avant le feu! Le rhumatologue s’inscrit ainsi dans la continuité des travaux des Docteurs Kousmine et Seignalet.

Le Dr Poinsignon pose des questions pertinentes sur les dérives de notre alimentation moderne. Mais il n’a, à ce jour, publié aucun article scientifique dans les revues de référence qui lui permettraient d’être vraiment reconnu par ses pairs. Sa méthode « miracle » a, semble-t-il, donné des résultats intéressants sur plusieurs de ses patients souffrant de divers troubles rhumatismaux. Ses recommandations sont-elles généralisables? En aucun cas, selon Serge Halimi, Professeur de Nutrition au CHU de Grenoble depuis 30 ans. Pour ce spécialiste, on ne peut imposer aucun modèle alimentaire, quel qu’il soit, à toute l’espèce humaine. Et la peur (de mal manger) peut même s’avérer contre-productive.

Un seul conseil pour finir: avant de vous lancer dans le dernier régime à la mode, prenez tout le temps nécessaire pour vous renseigner auprès de plusieurs médecins spécialistes de la question, et recoupez bien les informations! Un régime inadapté à votre corps peut mettre votre santé en danger.

(source : santé – nutrition)